Das neueste Projekt aus dem Weilheimer Umfeld der Band The Notwist erscheint unter einem Namen, bei dem Kenner sich am Kopf kratzen werden: Fehler Kuti. Ist es nicht albern, den legendären nigerianischen Afro-Beat-Musiker Fela Kuti zu verballhornen? Doch die kreative Kraft des Irrtums ist bei Julian Warners Projekt tatsächlich Programm: Hier flirren die Synthies, hier sirren und pluckern die Beats.
Da hat sich jemand mit großer Experimentierlust des Synthesizer-Fuhrparks von Markus und Micha Acher bedient. „Schland is the place for me“ heißt das Debütalbum des „singenden Kulturanthropologen“ (O-Ton Julian Warner) Fehler Kuti. Süchtig machende Rhythmen, krautige Keyboards. Und wenn Warner die „Interracial Love“ besingt, hat das eine monotone Qualität, die durchaus an den Avant-Space-Jazz des großen Sun Ra erinnert.
Foto © Fynn Freund
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Le groupe bavarois The Notwist a baptisé son dernier projet en date presque d’après l’inventeur de l’afrobeat, le Nigérian Fela Kuti. Mais pourquoi parler d’erreur (Fehler en allemand), s’interrogent les spécialistes ? C’est que, dans le projet de Julian Warner où les synthétiseurs bruissent et les beats bourdonnent, la force créative de l’erreur est parfaitement assumée.
Apparemment, quelqu’un s’en est donné à cœur joie sur les synthétiseurs de Markus et Micha Acher. « Schland is the place for me », tel est le titre qui figure sur la pochette du premier album de Fehler Kuti, « l’anthropologue culturel chantant » (dixit Julian Warner). On y trouve des rythmes qui rendent accro et des claviers aux accents de krautrock. Quant au chant monotone de Julian Warner sur « Interracial Love », il n’est pas sans rappeler le space jazz de Sun Ra.
Photo © Fynn Freund
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